Présidentielles Législatives FROC

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Les fédérations et organismes œuvrant pour la langue et la culture occitanes questionnent les candidats à l’élection présidentielle.

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Commentaires libres, engagements et propositions

7. Valorisation et transmission des langues et cultures régionales et notamment de l’occitan ou langue d’oc :

Quels commentaires souhaitez-vous faire, quels engagements et propositions souhaitez-vous formuler ?

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RÉPONSES DES CANDIDATS
Jean Lassalle
Adishatz brave monde,

Candidat a l’eleccion de president de la republica, e tà respóner a la vòsta demanda,

Que’m sembla que la nosta lenga occitana, biarnesa tà jo, que pòt estar la purmèra lenga apresa dab lo francés. A casa que seré enquèra miélher d’aver lo parat de parlar dab quauques ancians. Qu’èi avut aqueth plaser e que l’èi enquèra de poder aver lo biarnés com permèra lenga.

Au dia de uei, un sarròt d’escòlas qu’ensenhan l’occitan o lo basco o lo breton o lo Prouvènço….aus mainatges e qu’ei ua bona causa. Si n’ei pas tostemps lo madeish parlar qui avem a casa qu’ei totun hèra pròche e qu’ei talamens beròi d’enténer los chins a parlar la lenga mairana.

Qu’avetz comprés solide que com president de la republica, que sia taus bretons, taus bascos, taus occitas, taus còrses e tots los qui an ua lenga regionala de frança, non i a pas qu’avantatges a las apréner e de coneisher en madeish temps arradits pregonas qui’ns pòden aidar en un monde lissat, on n’ei pas aisit de trobar la soa plaça.

Apréner duas lengas qu’ei ua chança qui ns’estaca a la tèrra qui ns’a vist vàder e au país qui ei noste. Que s’i apren autant viste ua lenga com duas, sustot en estant mainatge.

Qu’aidarèi totas las lengas regionalas sus tot lo territòri francés.

Jean Lassale./Jan de Lassala
Nathalie Arthaud
François Asselineau
Jacques Cheminade
M. Cheminade considère la fonction de Président de la République à l'instar de celle d'un chef d'orchestre : son rôle n'est pas de savoir jouer de tous les instruments - ici, l'ensemble des détails législatifs que vous mentionnez - mais de donner au projet musical l'intention inspiratrice.

De part ses origines Auvergnates, de son enfance passée en Argentine, et de ses rencontres avec des citoyens du monde, concernant le sujet de la richesse de l’apprentissage des langues, Jacques Cheminade souhaite que chaque enfant de 14 ans apprenne obligatoirement le français, une langue régionale et 2 langues étrangères.

Le corollaire est que chaque habitant d'un pays en connaisse la langue, l'histoire et le meilleur de la culture nationale, régionale et locale.
De cette manière, lors de la rencontre avec une autre personne d'une autre culture (autre pays ou autre région), il y a un vrai échange qui s'apparente à un dialogue des cultures.
Cette vision humaniste est la base de notre projet pour l'avenir : créer les conditions d'une coopération entre les peuples pour bâtir la paix par le développement.

Vincent Crousier et Daniel Menuet,
représentant de Jacques Cheminade respectivement en
Midi-Pyrénées et Aquitaine
Nicolas Dupont-Aignan
Mesdames, Messieurs,

Vous avez bien voulu m’interroger par courriel du 24 mars, sur les dispositions qui vous sembleraient nécessaires pour promouvoir l’enseignement et la transmission de la langue et de la culture occitanes.

Je dois à l’honnêteté de vous dire que je me suis prononcé vigoureusement contre l’adoption, par le Conseil de l’Europe, le 5 novembre 1992, de la Charte européenne des langues régionales et minoritaires, au motif qu’elle remettait en cause le principe de souveraineté des nations et d’unité de la langue officielle.

De même, lorsque le gouvernement de Lionel JOSPIN, en mai 1999, a signé cette charte contre l’avis du Conseil d’Etat, j’ai rappelé que ce texte était contraire à notre Constitution, car portant atteinte au principe d’indivisibilité de la République, d’égalité devant la loi et d’unicité du peuple français.

Loin de moi l’idée de refuser les cultures régionales, la transmission de l’héritage familial dans la sphère privée, mais je ne souhaiterais pas que le gouvernement accorde des moyens supplémentaires pour développer l’occitan, comme d’ailleurs d’autres langues régionales minoritaires, alors que l’école républicaine a sacrifié l’apprentissage du français depuis tant d’années.

J’espère que vous aurez compris qu’il ne s’agit pas de ma part d’une négation de la richesse que constituent, pour la France, les langues et cultures régionales, mais on ne peut pas, sous peine de discrimination, lutter, d’un côté, contre les revendication communautaristes, ethniques et religieuses et, de l’autre, valoriser les langues régionales.

Je rappelle enfin que si l’on est attaché au patrimoine culturel français, il n’y a aucune raison que le latin et le grec ancien soient passés par profits et pertes de l’enseignement, alors que leur apport à notre civilisation n’est pas moindre que celui des langues régionales.

Veuillez agréer, Mesdames, Messieurs, l’expression de mes sentiments distingués.

Nicolas DUPONT-AIGNAN
François Fillon
Benoît Hamon
RÉPONSES DE BENOÎT HAMON AUX QUESTIONS DES FÉDÉRATIONS ET ORGANISMES OEUVRANT POUR LA LANGUE ET LA CULTURE OCCITANES

Mesdames, Messieurs,

Vous avez bien voulu me faire part des actions en faveur de la langue et la culture occitane à travers vos associations, et au-delà, c’est bien la défense de toutes les langues de France que vous portez.

Je partage volontiers votre souci et si j’ai souhaité mettre l’accent sur la défense de la Francophonie dans mon programme pour la culture, il m’a paru nécessaire de préciser que si celle ci s’était construite contre les langues régionales, il était temps de les reconnaître pleinement.

Vous le savez, les Gouvernements socialistes se sont prononcés en faveur de la ratification de la charte européenne des langues minoritaires. Cette ratification figurait au programme du candidat HOLLANDE en 2012 et reste plus que jamais dans mon projet.

La loi d’orientation et de programmation de juillet 2013 pour la refondation de l’école de la République reconnaît que l’enseignement en langue bilingue français-langue régionale doit être favorisé. Il faut toutefois poursuivre cet effort en ouvrant la possibilité d’un soutien par les collectivités territoriales des établissements –dispensant un enseignement en langues régionales, en introduisant un nouvel alinéa dans le dispositif de l’article L.1111-4 du code général des collectivités territoriales et en permettant le développement de l’enseignement bilingue « immersif » encore trop limité à des programmes expérimentaux.

Votre interpellation montre combien votre action engagée depuis longtemps sur le terrain avec tous les partenaires, Etat, collectivités territoriales... pour la conservation mais également la recherche et la mémoire de l’Occitan est considérable et doit être saluée. Elle devra se poursuivre avec l’ensemble de nos élus au Parlement, en Régions et dans tous les territoires. Une récente circulaire du Ministère de l’Education nationale vient d’ailleurs de préciser l’organisation de services spécifiques chargés du développement des langues régionales, non pas dans l’Administration centrale, mais dans les Académies.

J’espère vous avoir convaincu que vous me trouverez à vos côtés dans tous vos combats, pour l’Occitan comme pour toutes les langues de France, expression de cette diversité qui fait la richesse de notre culture et de notre identité.

Je vous prie de croire, Mesdames, Messieurs en l’assurance de mes meilleurs sentiments.

Benoît Hamon

Marine Le Pen
Emmanuel Macron
Comme il a déjà été dit au « Réseau Européen pour l’Egalité des langues », nous vous confirmons que Emmanuel Macron considère la reconnaissance des langues de France, langues régionales, comme l’un des vecteurs de l’unité de la nation. Le patrimoine culturel et linguistique de nos territoires enrichit notre pays. C’est pourquoi il a porté une attention particulière à votre requête et tient à y répondre favorablement.
Une reconnaissance juridique et un statut sont indispensables. Ils passent par une loi adaptée au contexte français. En outre, les moyens de l’expression des langues régionales seront accrus. Ainsi, le candidat d’En Marche !, facilitera, dès l’école, l’apprentissage des langues et cultures régionales, dont l’intérêt éducatif, linguistique et culturel est reconnu.
Les langues et cultures régionales sont des éléments du patrimoine national reconnu par la Constitution de notre République (article 75-1).
Elles font donc partie de la culture qui est une. Elles seront associées au rayonnement de la France et du français qu’Emmanuel Macron souhaite relancer par la création d’un Centre de la Francophonie. Le respect et la valorisation de sa propre diversité linguistique permettront à la France au plan international de mieux faire respecter celle du monde et ainsi contribueront à son retentissement international.
À ce sujet, nous vous invitons à consulter les détails du programme à l’adresse en-marche.fr.
Emmanuel Macron compte sur votre mobilisation pour participer à ce projet dès le début du prochain quinquennat.
Nous vous prions d’agréer, Mesdames et Messieurs, nos sincères salutations.

>> Retrouvez toute la contribution d'Emmanuel Macron : https://www.2017oc.fr/communiques/Reponse_EnMarche_2017oc.pdf
Jean-Luc Mélenchon
Madame, Monsieur,

Les associations oeuvrant pour la langue et la culture occitanes que vous représentez ont souhaité connaître la position de Jean-Luc Mélenchon sur la transmission de ce « patrimoine national » que vous estimez en danger. Pour ce faire vous l’avez renvoyé vers un questionnaire accessible sur internet.

Dans le cadre du programme de « La France insoumise » et de la situation dramatique à bien des égards qui est celle de notre pays aujourd’hui, nous ne pouvons placer les langues régionales dans aucune action prioritaire à court terme. Vous comprendrez que des thèmes comme la transformation profonde de l’agriculture, l’indispensable transition énergétique, la réforme de l’enseignement, le logement, l’emploi ou la planification écologique constituent des engagements fondamentaux et difficiles à mettre en oeuvre qui occupent des places privilégiées dans l’échelle des mesures que notre candidat devra impérativement prendre dès son accession au pouvoir.

Ce qui ne veut pas dire que les langues régionales, tout comme la sauvegarde et la promotion de l’ensemble du patrimoine culturel de notre pays doivent être oubliées. Bien au contraire. Vous nous excuserez cependant de ne pas répondre point par point à votre questionnaire, ne serait-ce que par égard aux autres langues régionales et aux autres ensembles culturels régionaux qui doivent eux aussi retenir l’attention des dirigeants politiques.

Dans notre esprit, il convient de rappeler que la langue française, dans l’acception républicaine de l’unité nécessaire de l’ensemble des citoyens de France est une priorité absolue tant en termes d’enseignement, de maîtrise, d’utilisation que de promotion constante y compris hors de nos frontières. Ce qui nous conduira, contrairement aux derniers gouvernements, à proposer une véritable réforme de l’éducation publique, prenant en compte l’apprentissage de la langue mais aussi l’accès de tous à l’école de la République. Vous conviendrez avec nous que, dans le cadre d’une laïcité restaurée et fidèle à ses fondements, nous devrons revenir à l’application stricte des lois Ferry, largement déviées de leur esprit et de leur application depuis des décennies.

C’est dans cet espace républicain redéfini et respecté que nous saurons redonner toute la place qu’elles méritent, ne serait-ce qu’en termes d’apport patrimonial incontestable à la culture générale, aux langues régionales traitées de manière égalitaire que ce soit dans leur enseignement ou leur diffusion.

En 2014, Jean-Luc Mélenchon s’exprimait déjà sur le sujet dans le cadre du débat ouvert à Bruxelles sur la Charte européenne des langues régionales et minoritaires. Au-delà du faux procès qui lui fut intenté à l’époque le montrant comme opposé aux langues régionales, lui qui depuis toujours en est un fervent défenseur, nous reprendrons ici quelques phrases de la lettre qu’il adressa alors au Parlement européen :
« Comment peut-on être « contre les langues régionales » ? Qu’est-ce que cela pourrait vouloir dire concrètement ? Abroger les lois existantes qui les protègent ? ». Car vous n’êtes pas sans savoir que les langues régionales sont soutenues et protégées en France depuis la loi du 11 janvier 1951 « qui a officiellement autorisé et favorisé l’apprentissage des langues régionales de France dans l’enseignement public. C’est le cas, dès cette époque, du basque, du breton, du catalan et de l’occitan, auxquels se sont ajoutés ensuite le corse en 1974, le tahitien en 1981, et quatre langues mélanésiennes en 1992. De sorte qu’aujourd’hui, et depuis 1970, tous les élèves qui le souhaitent voient ces enseignements pris en compte pour l’obtention du baccalauréat ».

La question qui se pose dès lors, et que vous abordez dans votre questionnaire, est de savoir jusqu’où la République peut et doit favoriser la pratique des langues régionales (certainement dans le libre choix des citoyens à acquérir leur pratique, mais pas pour leur utilisation dans les services publics ou devant les autorités judiciaires).

Vous savez par ailleurs que notre programme prévoit de réformer démocratiquement nos institutions ; le choix avéré du passage à une VIe République ne signifie pas de retoucher à la marge la constitution actuelle ; il permettra avant tout de redonner du pouvoir au peuple et surtout de lui permettre d’exercer un plus grand contrôle des affaires publiques. Tout ceci dans un contexte de transparence, de respect des différences et d’égalité de tous devant la loi et les règlements.

Nous proposons un autre choix de société, certainement le plus ambitieux qui puisse s’imaginer dans le cadre de cette présente campagne électorale. Il nous semble dès lors que nous représentons la plus grande ouverture au dialogue et aux réformes qui permettra à tous ceux qui oeuvrent pour le bien commun de présenter leurs doléances et participer ainsi à une redéfinition des socles et des futures structures démocratiques de notre République.

Vous souhaitant bonne réception de ce courrier, je vous invite également à retrouver l’ensemble du programme de la France insoumise, L’avenir en commun, sur le site https://laec.fr/ ou en librairie et les livrets thématiques sur le site : https://avenirencommun.fr/.

Charlotte Girard
Co-responsable du programme de la France Insoumise

>> Vous pouvez également retrouver les réponses Parti Communiste Français à #2017oc au lien suivant : https://www.2017oc.fr/communiques/Reponse_PCF_2017oc.pdf
Philippe Poutou
Bonjour,
De manière générale, La bourgeoisie française a construit l’Etat en cherchant à détruire toutes les structures qui existaient dans ce qu’on appelle les régions. C’est particulier à la France. Ailleurs d’autres états se sont créés en respectant, peu ou prou les peuples qui le constituaient, leur culture et leur langue : c’est le cas en Grande Bretagne, en Suisse, dans l’Etat espagnol.

Dans les écoles en France sous la 3ème République, était écrit : « Interdiction de cracher par terre et de parler en breton ! » Le comportement était le même envers le corse, l’occitan, le provençal, le basque, l’alsacien,…

Il est temps d’en finir avec ces interdits réactionnaires. C’est un droit démocratique élémentaire que de parler, d’écrire dans une des langues de ce pays, de sauvegarder ces
cultures et de les développer. Il ne s’agit pas temps d’en faire un refuge cultivé par quelques élites que de les maintenir comme partie intégrante de la culture populaire.

Le PS et la droite, main dans la main ont refusé de ratifier la Charte des langues européennes, montrant tous les deux leur caractère réactionnaire et républicanisme chauvin.

Je soutiens donc le droit commun pour toutes les langues dites régionales d’être enseignées dans les écoles. L’occitan doit pouvoir être parlé, lu et enseigné. Les oeuvres culturelles en occitan doivent aussi être développées avec au moins autant d’effort que mettent les gouvernements à maintenir le français dans les restes de l’empire colonial. Des créneaux radio et télé publics en occitan doivent être clairement instaurés avec les moyens humains et financiers correspondants.

Je réponds donc oui à l’ensemble de vos questions et considèrent par ailleurs que les assemblées nationales n’ont pas à mettre de veto sur les décisions prises à l’échelle régionales ou locales concernant les enseignements et les financements qui doivent être librement et démocratiquement prises par les populations locales.

Philippe Poutou

Mise en œuvre d’une politique linguistique pour l’occitan

1. Le nombre de locuteurs de l’occitan continue de diminuer en raison de la dévalorisation de la transmission sociale et familiale longtemps déconseillée, voire interdite et d’un enseignement très insuffisant, inexistant encore dans la très grande majorité des établissements scolaires. Il est indispensable d’inverser cette tendance pour assurer la pérennité de cette langue de France.

Êtes-vous favorable à la définition et à la mise en œuvre d’une politique linguistique pour l’occitan qui ait pour objectif la croissance du nombre de locuteurs et à la mise en place pour cela, de façon volontariste, des mesures et moyens nécessaires d’un niveau pour le moins comparable à celui dont bénéficient les langues basque et corse ?
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RÉPONSES DES CANDIDATS OUI NON SANS
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Jean Lassalle
Nathalie Arthaud
François Asselineau
Jacques Cheminade
Nicolas Dupont-Aignan
François Fillon
Benoît Hamon
Marine Le Pen
Emmanuel Macron
Jean-Luc Mélenchon
Philippe Poutou

La proposition de loi n°4096, relative à la promotion des langues régionales

2. La proposition de loi n° 4096, relative à la promotion des langues régionales, enregistrée à la Présidence de l’Assemblée Nationale le 7 octobre 2016 et désormais caduque faute d’avoir pu être adoptée par les deux chambres, proposait que, comme cela se fait en Corse, l’Éducation Nationale assure une offre d’enseignement des langues régionales généralisée, sauf pour les familles qui la refusent explicitement.

Êtes-vous favorable :

• à la reprise de ce travail législatif dans la prochaine session parlementaire avec un projet de loi gouvernemental pour que la France dispose enfin d’une loi en faveur de ses langues régionales et leur donne un véritable statut ?

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RÉPONSES DES CANDIDATS OUI NON SANS
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• à une modification de l’article 2 complétant la mention du français comme langue de la République par la précision « dans le respect des langues régionales » ?

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L’enseignement

3. Pour l’enseignement

3. 1. Une convention-cadre a été signée par la ministre de l’EN et les régions Occitanie et Nouvelle-Aquitaine. Cette convention présente un plan de développement mais ne donne pas d’objectifs chiffrés et n’affecte pas véritablement de moyens humains et budgétaires pour sa réalisation.

Êtes-vous favorable :

• au chiffrage d’objectifs de développement par académie, concernant les trois modalités d’enseignement de l’occitan-langue d’oc (enseignement de sensibilisation et optionnel, enseignement bilingue paritaire, enseignement bilingue immersif tel qu’il est actuellement pratiqué dans les écoles associatives et laïques Calandretas et expérimenté pour le basque et le catalan dans l’enseignement public),

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• à l’attribution des moyens budgétaires et humains nécessaires au développement des trois modalités et au rattrapage du retard de l’occitan-langue d’oc, par rapport à d’autres langues régionales,

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• à l’élargissement des possibilités et au rétablissement de celles qui ont été supprimées notamment en 2004 et 2012,

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• à la signature de conventions-cadres pour toutes les académies concernées  qui n’en ont pas encore et ignorent le cadre réglementaire ?

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• à la généralisation de la présence d’un enseignement universitaire de l’occitan-langue d’oc dans toutes les universités de l’espace occitan et à la pérennisation des structures de recherches consacrées à la langue, la littérature et la culture occitanes.

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3. 2. Il n’y a pas, au Ministère de l‘Éducation Nationale, un service spécifique chargé de mener une politique de développement de l’enseignement des langues régionales.

Êtes-vous favorable à la mise en place d’un tel service ?

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L’Office public de la langue occitane

4. L’Office public de la langue occitane (OPLO), Groupement d’intérêt public réunissant l’État et les régions Nouvelle-Aquitaine et Occitanie a été constitué en 2016 afin de conduire la politique linguistique pour l’occitan sur 22 départements. Bien que l’État intervienne de manière substantielle pour des opérateurs publics d’autres langues sur des territoires pourtant bien moins vastes, son soutien financier à l’OPLO est inexplicablement très faible.

• Êtes-vous favorable à porter progressivement pendant la mandature, en commençant dès cette année, la participation de l’État à l’OPLO qui couvre 22 départements à un niveau comparable, en valeur relative, à celle qui est attribuée à L’OPLB, Office public de la langue basque ?

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• Êtes-vous favorable à l’élargissement des missions de l’OPLO aux régions de l’aire historique de l’occitan (Auvergne-Rhône Alpes, Provence-Alpes-Côte d’Azur) qui n’en font pas encore partie ?

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Domaine du patrimoine, de la création et de la diffusion

5. Dans le domaine du patrimoine, de la création et de la diffusion (patrimoine culturel et immatériel, théâtre, musique, danse, arts plastiques, audiovisuel, presse etc.),

• 5.1. Êtes-vous favorable pour l’ensemble des langues régionales au renforcement des moyens des services qui, dans le cadre de la DGLFLF du Ministère de la Culture et de la Communication et des DRAC, doivent servir d’instances de concertation et de soutien pour les acteurs des langues et des cultures régionales ?

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• 5.2. Êtes-vous favorable pour l’occitan-langue d’oc à la rédaction et mise en œuvre, avec les acteurs institutionnels et associatifs (théâtre, musique, danse, patrimoine culturel et immatériel, arts plastiques, audiovisuel, presse etc.) et les différents services de l’État concernés, d’un schéma directeur de développement et de soutien du patrimoine et de à la création occitanes ?

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• 5.3. Êtes-vous favorable pour l’occitan-langue d’oc à l’adhésion de l’État à l’EPCC CIRDOC Centre inter-régional de développement de l’occitan. Le CIRDOC, établissement culturel public de dimension nationale et internationale, est actuellement un syndicat mixte que plusieurs collectivités territoriales souhaitent transformer en EPCC pour assurer sa pérennité. Cet EPCC, élargi à d’autres operateurs culturels, pourrait être ainsi l’outil public de référence et d’articulation des politiques publiques pour la connaissance et valorisation du patrimoine culturel occitan.

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Le Conseil économique social et environnemental

6. Le Conseil économique social et environnemental est une « assemblée constitutionnelle composée de représentants des forces vives de la Nation » qui a pour mission de conseiller le gouvernement, l’Assemblée nationale et le Sénat dans l’élaboration des lois et les décisions relatives aux politiques publiques.

Êtes-vous favorable à l’intégration dans le Conseil économique social et environnemental d’un représentant des associations et institutions qui travaillent à la promotion et transmission des langues régionales de France ?

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